Graphothérapie approche plurielle

Les maux cachés derrière les mots

Une consultation est utile si votre enfant ou votre adolescent:

• écrit trop lentement ou avec trop d’efforts (crispations)
• écrit mal, ses productions sont illisibles (mauvaise formation des lettres)
• se plaint de douleurs en écrivant (crampes, mal au poignet ou aux doigts)
• écrit trop vite, avec précipitation, sans contrôler son geste graphique
• manque de soin, de rigueur a des cahiers mal tenus ( écriture sale avec des ratures)
• hésite pour l’utilisation de sa main gauche ou droite
• semble anxieux et manque de confiance en lui lorsqu’il s’agit d’écrire
• est précoce mais il y a un décalage de rapidité entre son geste graphique et sa pensée

Comme tout thérapeute, être au plus près des besoins de chacun reste mon principal objectif. Pour y répondre, la nécessité de faire appel à différentes techniques et méthodes  thérapeutiques demeure une priorité. La graphothérapie fait partie de ces méthodes. Son principe est d’écrire avec le maximum d’efficience mais avec le minimum de dépense énergétique pour que ce soit facile et que ça reste un plaisir.

Formée et certifiée à la Graphothérapie Approche Plurielle, ma démarche thérapeutique consiste à prendre en considération l’enfant ou l’adolescent dans sa globalité. Le bilan en graphothérapie permettra à la fois de diagnostiquer et de comprendre la nature des troubles graphiques. Grâce à la mise en place de séances de rééducation adaptées, l’acte d’écrire devient plus aisé, l’enfant retrouve le plaisir de l’écriture. Il prend conscience qu’il n’est ni coupable, ni même responsable de sa mauvaise écriture et que celle-ci peut s’améliorer de façon technique mais ludique et « sans faire des lignes ». Il reprend ainsi confiance en lui, son comportement s’améliore et le bien-être s’installe. Apaisé, il apprécie l’école différemment : il écrit plus vite, de façon plus spontanée, plus soigneusement, se relie plus facilement, et assimile mieux ses erreurs. Détaché de la lettre, il peut davantage accéder à l’idée et la développer plus sereinement. N’étant plus en échec total, il communique mieux et davantage ; l’image de soi étant meilleure, l’écriture s’améliore encore.

Réapprendre à écrire c’est se socialiser car c’est apprendre ou réapprendre à maîtriser ses émotions et ne pas se laisser guider par elles.